Monday, September 16, 2024

Le réchauffement climatique, encore un bobard ?




1) Il n'existe actuellement aucune raison de penser que le climat global de la Terre connaisse une modification quelconque. Tous les arguments présentés pour prouver ces modifications reposent sur des falsifications, des erreurs de calcul ou de modèle, des fautes de raisonnement.

2) Le climat, de tous temps et en tous lieux, a connu de fortes variations locales. Il n'existe aucune raison de penser que les variations locales actuelles sont plus importantes que par le passé. Bien plus, les données recueillies (par exemple l'élévation du niveau de la mer) montrent que le climat a été beaucoup plus sage au cours des 2 000 dernières années qu'au cours des 20 000 ans qui ont précédé. A l'inverse, les arguments prouvant par exemple une augmentation récente de la force des cyclones reposent sur des falsifications, des erreurs de calcul ou de modèle, des fautes de raisonnement.

3) Si le climat global de la Terre évolue (ce que nous n'avons actuellement aucun moyen de savoir, faute de données suffisantes), des variations d'activité solaire peuvent en être la cause. On sait que de telles variations existent, mais on ne sait pas les quantifier, ni quantifier leur influence sur le climat. A l'inverse, les arguments portant sur des variations de l'orbite terrestre reposent sur des erreurs de raisonnement.

4) L'ensemble des actions humaines entreprises pour lutter contre le "réchauffement climatique" (limitation des gaz à effet de serre, etc.) est absurde, grotesque, dépourvu de contenu scientifique comme d'efficacité : il s'agit d'une prière lancée en une langue incompréhensible à un dieu qui n'existe pas.

5) Si un réchauffement venait à s'installer en France, ce ne serait qu'un retour à une situation ancienne : par le passé, le climat français a été plus chaud qu'aujourd'hui. Il n'y aurait aucune raison de s'en plaindre, puisque nous dépensons actuellement une quantité considérable d'énergie à nous chauffer.

Télécharger gratuitement "Le réchauffement climatique : mystifications et falsifications".


Thursday, September 12, 2024

Les "armes de destruction massive de Saddam", le bobard occidental qui a fait des millions de victimes



C'est ce mythe des démocraties acculées à la guerre par un agresseur injuste qu'il convient de combattre. Et comme toujours, le mieux est d'agir à la racine. 

Dans l'affaire de l'Irak, un fois connu le mensonge éhonté de Bush, Blair, Powell etc. à propos des prétendues "armes de destruction massive" de Saddam, certaines consciences ont été troublées : « La plus grande démocratie du monde s'est-elle vraiment rendue coupable d'un crime contre la paix ? » se sont-elles dit. Mais comme d'habitude, les excuses surgissent alors, pour ne pas formuler une conclusion qui remettrait en cause toutes les certitudes. Certains disent : « Ce n'est pas l'Amérique démocratique, c'est Bush », d'autre soupirent : « Certes, dans cette affaire, ils se sont trompés, mais cela peut arriver à tout l e monde », les derniers lanceront : « Ce n'est pas possible ; « Histoire nous enseigne que les démocraties n'agissent jamais ainsi. » C'est précisément là que nous devrons intervenir : pour démontrer que G. W. Bush n'est pas un cas à part et que les démocraties n 'ont jamais hésité à provoquer des guerres lorsque leurs intérêts l'exigeaient.


Vincent Reynouard, "Le mythe des démocraties pacifiques acculées à la guerre par les dictateurs".

Télécharger gratuitement le livre ICI


Wednesday, September 11, 2024

Des fillettes de dix ans dans les rites sexuels des bouddhistes tibétains





Seuls les rites sexuels du Tantra de Kalachakra retiennent l'attention du dalaï-lama. 
"Commencées à l’âge de quatorze ans, écrit Gilles Van Grasdorff, ses premières initiations se sont faites avec des fillettes de dix ans : jusqu’à leurs vingt ans, elles sont considérées porteuses d’énergies positives.

Victor et Victoria Trimondi expliquent dans "Der schatten des Dalai-Lama", "L’Ombre du dalaï-lama", que « dans le Vajrayana, la sexualité est l’événement sur lequel tout est basé. Ici, la rencontre entre les deux sexes est élevée à la hauteur d’une véritable obsession, non pas pour son intérêt propre, mais plutôt pour accomplir quelque chose d’autre, quelque chose de supérieur dans le schéma tantrique des choses ». Ils ajoutent : « Le sexe est considéré comme la prima materia, la substance primale brute qui est utilisée par les partenaires sexuels pour en extraire le pur esprit, de même que l’alcool fort peut être extrait des grappes de raisin. Pour cette raison, le maître tantrique est convaincu non seulement que la sexualité contient les secrets de l’humanité, mais qu’elle fournit aussi le moyen par lequel on peut atteindre la divinité. » 

Les Trimondi précisent en outre que « plus le sexe est hot, plus le rituel tantrique devient efficace. Dans le "Candamaharosana Tantra" par exemple, l’amant avale avec une avidité joyeuse le liquide qui suinte du vagin et de l’anus de l’amante et goûte sans nausée ses excréments, son mucus nasal et les restes de nourriture qu’elle a vomis sur le plancher. Le spectre complet des déviances sexuelles est présent, même si c’est sous la forme de rite. »

Par ces initiations tantriques, la sexualité se transforme donc en puissance temporelle et spirituelle. Des pratiques secrètes qui ont été délivrées au sixième dalaï-lama et qui se perpétuent de nos jours aux degrés les plus élevés de l’usage du Kalachakra dans les monastères du bouddhisme tibétain. Ainsi, « une seule femme participe aux étapes initiatiques 8 à 11 du Tantra du Kalachakra, mais dans les 12 à 15, dix femmes s’impliquent dans le rite aux côtés du maître. L’élève se doit même d’offrir des femmes à son gourou, et les laïcs qui veulent être initiés d’amener leurs mères, sœurs, leur épouse, filles ou tantes… Les moines ayant reçu la consécration ou les novices ont le droit d’utiliser des femmes de diverses castes qui ne sont pas parentes. Dans le rite secret lui-même, les participants font des expériences avec les semences masculines et féminines (sperme et menstruation) ».

Extrait du livre de Gilles Van Grasdorff, "L'histoire secrète des dalaïs-lamas"

Télécharger gratuitement le livre ICI 


Tuesday, September 10, 2024

Les attentats du 11 Septembre 2001, la version officielle est-elle un monstrueux bobard ?

 

Télécharger gratuitement le livre de Laurent Guyénot, "JFK 11 Septembre : 50 ans de manipulations".

"Dans cet essai passionnant d'une grande richesse, fruit de trois ans de recherches, Laurent Guyénot s'intéresse à « l'histoire profonde » des États-Unis durant ces cinquante dernières années.Par histoire profonde, il faut entendre les décisions et activités occultes qui déterminent les grands événements historiques. Cette histoire s'oppose souvent à l'histoire officielle, car elle est bien moins glorieuse et beaucoup plus « perverse ».

Dans cette histoire de 50 ans de manipulations de toutes sortes, Laurent Guyénot s'appuie sur les archives secrètes, les témoins et les « dénonciateurs » pour nous faire découvrir une autre réalité des faits.

De l'assassinat du président Kennedy, le 22 novembre 1963 jusqu'au 11 septembre 2001, Laurent Guyénot éclaire les grands événements de ces 50 dernières années : la baie des Cochons, la guerre froide, la guerre du Vietnam, les Bush père et fils, l'Afghanistan, l'Irak, Al-Qaïda

Les règles de Laurent Guyénot sont la fluidité de la narration, l'exactitude et la précision. L'essentiel du livre est constitué de faits avérés et tous sourcés. Toute rumeur infondée a été exclue."


Le monde entier vit sous l’emprise d’un mensonge
Entretien avec Laurent Guyénot sur le 11 septembre 2001


Rivarol : Que représente pour vous le 11 septembre 2001 ?

Laurent Guyénot : Pour moi personnellement, comme pour beaucoup de gens, la découverte de la véritable nature des événements du 11 Septembre a été ma « pilule rouge », c’est-à-dire essentiellement la révélation que les grands médias sont devenus le cœur d’un pouvoir mondial basé sur le mensonge et la manipulation mentale de masse.

Que l’on croit ou non à la version officielle, on est bien forcé de constater que le 11 Septembre nous a fait passer d’un monde à un autre. On peut dire que les attaques du 11 septembre 2001 marquent le début du XXIe siècle. Et si le XXe siècle a été, selon Yuri Slezkine, le « siècle juif » – tout en étant par ailleurs le siècle le plus meurtrier de l’Histoire – alors le XXIe siècle est bien parti pour être le « siècle israélien » : les attentats du 11 Septembre, mis sur le compte de l’islamisme et du monde arabe en général, ont justifié un renforcement de l’influence d’Israël sur la politique américaine, et conduit à la destruction des principaux ennemis d’Israël au Moyen-Orient.

Or, les événements du 11 Septembre sont une gigantesque manipulation. Le monde entier vit donc sous l’emprise d’un mensonge. Il n’y a pas aujourd’hui un seul chef d’État au monde qui ne soit complice de ce mensonge, puisque, depuis Mahmoud Ahmadinejad, Muhammar Kadhafi, et Hugo Chávez, aucun d’entre eux n’a osé remettre en question publiquement la version officielle.

Il est intéressant de noter qu’aujourd’hui, c’est le nouveau gouvernement d’Afghanistan qui montre l’exemple en déclarant publiquement que la culpabilité d’Oussama ben Laden, qui a servi de prétexte à l’invasion de leur pays, n’a pas été démontrée. Il n’est pas anodin que les talibans aient choisi le vingtième anniversaire du 11 Septembre pour inaugurer leur gouvernement. On peut espérer qu’un jour la Chine, l’Iran et la Russie vont les aider à faire la lumière sur cette affaire. Soyons optimiste.

La thèse des « avions fantômes » et de l’effondrement contrôlé des deux tours est au cœur des théories alternatives sur le 11 Septembre. Comment une supercherie de ce niveau est-elle possible techniquement selon vous ?

Les détails techniques concernant le détournement des avions et leurs impacts, d’une part, et l’effondrement des tours jumelles du World Trade Center, d’autre part, font l’objet de débats parfois virulents entre les chercheurs de la vérité. De nombreux aspects restent mystérieux. Mais il existe un consensus sur quelques preuves essentielles que la narration officielle est rigoureusement impossible.

Sur les quatre avions prétendument détournés par les terroristes d’al-Qaïda, deux au moins peuvent être qualifiés d’avions fantômes. Il s’agit tout d’abord du Boeing 757 du vol United Airlines 93 qui, nous dit-on, s’écrasa à Shanksville en Pennsylvanie après une lutte entre les passagers et les pirates de l’air. Aucune trace d’avion n’est visible sur les images du lieu d’impact. Nous avons inclus dans le film le témoignage du maire de Shanksville qui est formel : « Il n’y avait pas d’avion. » Le Boeing 757 du vol American Airlines 77 qui s’est prétendument écrasé sur le Pentagone, est tout aussi introuvable. Alors que 80 caméras autour du Pentagone sont supposées avoir filmé l’approche et l’impact de l’avion, aucune image convaincante n’a été rendue publique. C’est sur ce point que s’était concentré Thierry Meyssan dans son livre L’Effroyable Imposture dès mars 2002.

La contestation de la thèse officielle repose aussi sur l’effondrement des tours jumelles. Quiconque sait qu’elles ont une structure massive d’acier et non de carton ne peut croire que des avions, en aluminium léger, aient pu y pénétrer entièrement et causer des dégâts structurels entraînant leur effondrement. D’ailleurs, parler d’effondrement est trompeur : les tours ont littéralement explosé étage par étage, pulvérisant la totalité du béton et projetant latéralement à plusieurs centaines de mètres des morceaux de poutres d’acier de plusieurs tonnes.

Un détail qui démontre de manière flagrante le mensonge officiel est l’effondrement d’une troisième tour, la Tour 7, aussi appelée le Salomon Brothers Building, dans l’après-midi du 11 Septembre. Le grand public est tenu dans l’ignorance de cette tour de 47 étages pour une raison bien simple : les images de son effondrement montrent qu’il ne peut s’agir que d’une démolition contrôlée, un procédé qui nécessite des mois de préparation. Un fait particulièrement troublant est que l’effondrement de la Tour 7 a été annoncé par la BBC, par erreur, 20 minutes avant qu’il ait lieu.

L’hypothèse de votre documentaire sur des complots emboîtés est vraiment fascinante. Pouvez-vous nous la présenter ?

Il existe aujourd’hui deux thèses dissidentes principales sur le 11 Septembre : la thèse la plus visible accuse l’administration américaine d’avoir monté une opération sous fausse bannière pour justifier des guerres impérialistes. Une autre thèse, moins connue du public occidental, incrimine un réseau sioniste agissant depuis les États-Unis dans le but d’entraîner les Américains dans des guerres contre les ennemis d’Israël. Ces deux thèses ne sont évidemment pas exclusives l’une de l’autre. Mais pour comprendre comment s’articulent ces deux niveaux, il faut tenir compte du fait que la politique extérieure des États-Unis est parasitée par Israël, qui contrôle l’État profond mais aussi les institutions démocratiques américaines, par son pouvoir de corruption et d’intimidation.

Il faut aussi comprendre que, pour réussir une opération de l’envergure du 11 Septembre, les réseaux israéliens ont besoin de s’assurer que l’administration américaine soit suffisamment impliquée pour être dans l’obligation de protéger le mensonge coûte que coûte. Il fallait donc pousser les dirigeants américains dans une opération illégale et inavouable, mais contrôler l’opération et surtout son exploitation politique afin qu’elle serve l’objectif d’Israël, qui est la destruction de ses ennemis historiques, à commencer par l’Irak.

En quelques mots, l’hypothèse que j’argumente dans le film est la suivante. En juillet 2001, pour en finir avec le régime taliban, le Conseil de sécurité nationale décide d’organiser un attentat sous fausse bannière mis sur le compte d’Oussama ben Laden, alors réfugié en Afghanistan, afin de justifier le renversement du régime taliban. Il est donc prévu de créer, sous la couverture des exercices du NORAD, l’illusion du crash d’un avion de ligne détourné sur le Pentagone. Un missile lancé contre le Pentagone donnera le change et la nouvelle de l’attentat fournira un prétexte amplement suffisant pour une chasse à l’homme en Afghanistan, dont le but réel sera la prise de contrôle de l’Afghanistan par les États-Unis, un objectif promu par les stratèges du Grand Jeu comme Zbigniew Brzezinski.

Les agents israéliens haut placés au Pentagone, notamment Paul Wolfowitz et Richard Perle, encouragent ce projet, mais préparent simultanément son détournement au profit du projet impérial sioniste. Pour déclencher une guerre de civilisation au Moyen-Orient, un avion écrasé contre le Pentagone et quelques dizaines de morts ne suffisent pas : il faut quelque chose de beaucoup plus spectaculaire et traumatique, comme la destruction des tours jumelles en direct à la télévision, et plusieurs milliers de morts annoncées.

Selon cette hypothèse, l’attaque contre le Pentagone à Washington et l’attaque contre les Tours jumelles de New York sont deux événements distincts. Le crash simulé d’un avion au Pentagone est une opération des services américains, tandis que l’attaque simulée contre les tours jumelles est entièrement orchestrée par des éléments sionistes.

Cela peut expliquer, entre autres, le témoignage étrange de Norman Mineta, secrétaire aux Transports, qui se trouvait avec Dick Cheney dans le bunker sous-terrain de la Maison-Blanche après les attaques contre les tours, et qui vit plusieurs fois un jeune homme demander avec insistance à Cheney si l’ordre était maintenu : on peut supposer qu’il a été question, à ce stade, d’annuler l’attaque sur le Pentagone. Mais Cheney, qui est un pion des crypto-sionistes néoconservateurs, décida de maintenir l’opération du Pentagone.

La pratique des opérations sous faux-drapeaux (false fag) est une tradition des services secrets israéliens. Quels sont les précédents pouvant éclairer le 11 Septembre ?

En effet, Israël a une grande expertise dans les attaques terroristes sous fausse bannière. Cette tradition remonte avant même la création d’Israël, avec l’attentat de l’hôtel King David à Jérusalem, le 22 juillet 1946, lorsque des terroristes de l’Irgoun habillés en arabes avaient fait exploser le quartier général des autorités britanniques, causant la mort de 91 personnes, dont 15 juifs.

Un stratagème similaire fut employé en Égypte en 1954, avec l’opération Susannah, dont le but était de compromettre le retrait des Britanniques du canal de Suez en fomentant plusieurs attentats meurtriers mis sur le compte des Frères musulmans.

La plus célèbre des attaques israéliennes sous fausse bannière eut lieu durant la Guerre de six jours en 1967, lorsque trois bombardiers et trois torpilleurs israéliens attaquèrent l’USS Liberty, un navire non armé de la NSA, avec l’intention manifeste de ne laisser aucun survivant et de mettre ce crime sur le compte de l’Égypte. L’Égypte étant alors allié à l’URSS, une nouvelle guerre mondiale aurait peut-être été déclenchée si le navire n’était pas miraculeusement resté à flot, et Israël forcé de s’excuser en prétendant s’être trompé de cible.

Tout comme pour le 11 Septembre, cette opération s’est faite sous la protection d’une administration américaine sous contrôle israélien, avec à sa tête Lyndon Johnson, qui avait accédé au pouvoir par l’assassinat de Kennedy.

Bien entendu, les opérations sous fausse bannière ne sont connues comme telles que lorsqu’elles échouent. Il est donc impossible de connaître le nombre d’opérations de ce type montées par Israël. Mais la réputation d’Israël en la matière est connue au sein des services de renseignement du monde entier. Il se trouve que la veille du 11 septembre 2001, un rapport de l’US Army School for Advanced Military Studies sonnait l’alerte au sujet de la capacité du Mossad de « cibler les forces américaines et de faire passer cela pour un acte palestinien ou arabe ». Des patriotes américains avaient sans doute eu vent du projet israélien et cherchaient à l’empêcher.

Pouvez-vous revenir sur deux épisodes très curieux de la journée du 11 Septembre : les messages d’alerte de la messagerie Odigo et l’arrestation des « Israéliens dansants » ?

Odigo est un système de messagerie instantanée basé en Israël, qui possédait une fonction permettant de sélectionner les destinataires par nationalité. Or des messages d’alerte furent diffusés par Odigo à des Israéliens deux heures avant le crash des avions dans les tours jumelles. Le premier avion percuta la tour Nord à l’heure exacte annoncée, « presque à la minute près », comme l’admit Alex Diamandis, vice-président d’Odigo.

C’est un indice parmi beaucoup d’autres que l’opération était dirigée depuis Tel-Aviv.

Un autre indice est le comportement d’un groupe d’individus vus en train de se réjouir et de se prendre en photos avec le World Trade Center en arrière-plan, au moment même où le premier avion frappait la tour Nord. Ils furent appréhendés et identifiés comme des agents du Mossad, travaillant sous la couverture d’une société de déménagement nommée Urban Moving Systems, dont le propriétaire, un certain Dominik Otto Suter, s’enfuit à Tel-Aviv le 14 septembre et n’a jamais été poursuivi.

Ces cinq « Israéliens dansants » seront discrètement renvoyés en Israël sous l’accusation sans conséquence de « violation de visa ». Tout comme 200 autres espions israéliens arrêtés peu avant ou peu après les attentats, ils doivent leur impunité à Michael Chertoff, alors chef de la division criminelle du ministère de la Justice. Ce fils d’un rabbin et d’une pionnière du Mossad est un homme clé de l’opération du 11 Septembre. En 2003, il sera nommé secrétaire à la Sécurité intérieure, chargé de la lutte contre le terrorisme sur le sol américain, ce qui lui permettra de contrôler les citoyens dissidents et de restreindre l’accès aux preuves sous le prétexte de la sécurité nationale.

Vous donnez un rôle central à Netanyahou dans l’opération. Il est le « cerveau » du projet pour vous ?

Je ne pense qu’il soit véritablement le cerveau, mais il joue un rôle important dans le réseau des conspirateurs. Rappelons qu’avant de devenir Premier ministre d’Israël en 1996, Netanyahou avait écrit trois livres « prémonitoires » destinés à prévenir les Américains du danger que faisait peser le terrorisme arabe sur leur pays. En 2006, il s’est même vanté sur CNN d’avoir prédit en 1995 que « si l’Occident ne prend pas conscience de la nature suicidaire de l’islam militant, la prochaine chose que l’on verra sera l’islam militant faisant tomber le World Trade Center ».

Les véritables préparatifs techniques de l’opération du 11 Septembre ont vraisemblablement coïncidé avec l’arrivée au pouvoir de Netanyahou en 1996, suivi en juillet 1999 par Ehud Barak et en mars 2001 par Ariel Sharon, lequel ramena Netanyahou au poste de ministre des Affaires étrangères en 2002. Il faut noter que Netanyahou et Barak étaient tous deux temporairement hors du gouvernement en septembre 2001, ce qui, si l’on fait un parallèle avec David Ben Gourion au moment de l’assassinat de Kennedy, laisse supposer qu’ils opéraient alors dans les sphères profondes où s’organisent les opérations secrètes.

Netanyahou n’a pas caché sa satisfaction au lendemain des attentats : « C’est très bon, a-t-il dit, ça va générer une sympathie immédiate, renforcer le lien entre nos deux peuples. » Et le 20 septembre, il publiait dans la presse américaine une déclaration intitulée Aujourd’hui, nous sommes tous des Américains où il développait sa ligne de propagande favorite, selon laquelle la colère des peuples arabes contre Israël est dirigée en réalité contre les États-Unis.

C’est ainsi que, du jour au lendemain, grâce aux attaques du 11 Septembre, le monde arabe et la résistance palestinienne furent amalgamés au terrorisme islamique dans l’opinion occidentale. Les Américains se mirent même à reconsidérer positivement l’oppression des Palestiniens par Israël comme un aspect de la lutte mondiale contre le terrorisme islamique.

Le rôle de l’homme d’affaires Larry Silverstein dans cette opération prouve la collusion de financiers juifs américains avec les services secrets israéliens dans votre scénario. Comment les attentats furent une source de profit pour les réseaux sionistes ?

Larry Silverstein, qui acheta les tours jumelles ainsi que la tour 7 au printemps 2001, est un ami proche de Netanyahou. Il est membre du United Jewish Appeal, la plus importante organisation de levée de fonds pour Israël. Le journal israélien Haaretz signala en novembre 2001 que Silverstein entretient des « liens étroits avec Netanyahou » et que « chaque dimanche après-midi, heure de New York, Netanyahou téléphonait à Silverstein ».

Certains pensaient qu’en rachetant les tours jumelles, Silverstein avait fait une mauvaise affaire, car ces tours devaient être désamiantées. L’opération avait été reportée indéfiniment en raison de son coût astronomique, estimé à près d’un milliard de dollars en 1989. Mais grâce aux contrats d’assurance que Silvertein prit soin de renégocier, il empocha 4 milliards et demi d’indemnité, et le droit exclusif de reconstruire sur les ruines du World Trade Center. Après tout, le dévouement à la cause d’Israël n’empêche pas le sens des affaires.

Silverstein n’est qu’un élément du réseau de juifs new-yorkais richissimes et binationaux qui participèrent à l’opération du 11 Septembre. Son partenaire dans l’achat du World Trade Center, Frank Lowy, vit une partie de l’année en Israël, où il a fondé l’Institut israélien pour la politique et la stratégie nationale (Israeli Institute for National Strategy and Policy), qui opère depuis l’université de Tel-Aviv. Lewis Eisenberg, le directeur de l’autorité portuaire de New York, qui accorda le bail du World Trade Center à Silverstein et Lowy, est un autre sioniste notoire, membre comme Silverstein du United Jewish Appeal. Le milliardaire Ronald Lauder joua également un rôle clé dans l’attribution du World Trade Center à Silvertein et Lowy, en tant que président de la Commission sur les privatisations de l’État de New York. Il est membre actif de la « Conférence des présidents des principales organisations juives américaines » ainsi que de la Ligue anti-diffamation et de nombreuses autres organisations sionistes. Mentionnons également le milliardaire sioniste Maurice Greenberg, propriétaire de la compagnie d’assurance qui assurait les tours jumelles, et son fils Jeffrey Greenberg, PDG depuis 1999 de Marsh & McLennan, qui occupait les étages 93 à 100 de la tour Nord, c’est-à-dire précisément les étages où le Boeing d’American Airlines est supposé s’être encastré dans la tour. Un membre notoire du conseil d’administration de Marsh & McLennan était Paul Bremer, qui apparut sur la chaîne NBC deux heures seulement après la pulvérisation de la tour Nord, en tant que président de la Commission nationale sur le terrorisme, pour désigner ben Laden comme le principal suspect.

Vous donnez de nombreuses informations sur les néoconservateurs et leurs diverses officines secrètes dans l’État profond américain. Pensez-vous que le 11 Septembre a été une sorte de coup d’État de cette tendance ?

Le noyau dur des Israéliens et juifs américains qui planifièrent le 11 Septembre constitue un réseau très puissant, infiltré aux plus hautes responsabilités de l’administration américaine. Bien qu’ils aient adopté pour leur image publique l’étiquette de néoconservateurs, on en sait assez sur leurs intrigues pour comprendre que leur unique préoccupation est l’intérêt d’Israël tel qu’ils le comprennent. On ne peut même pas parler à leur sujet de double loyauté : ils n’en ont qu’une.

Dès les années 70, afin de lier les intérêts américains à ceux d’Israël, les néoconservateurs avaient loué les services de deux goyim ambitieux et peu scrupuleux, Donald Rumsfeld et Dick Cheney, puis investi le Parti républicain pour le transformer progressivement d’un parti isolationniste en un parti militariste et interventionniste. Pendant les années Clinton, ils fondèrent le think tank Project for a New American Century (PNAC), qui prônait un impérialisme américain débridé en se drapant dans le discours patriotique de la mission civilisatrice de l’Amérique.

Après l’élection de George W. Bush, son vice-président Dick Cheney, le véritable chef du gouvernement, introduisit deux douzaines de néoconservateurs crypto-sionistes à des postes clés, notamment au département d’État, au Conseil de sécurité nationale, et au Pentagone, où Donald Rumsfeld était secondé par Paul Wolfowitz, Douglas Feith et Richard Perle.

Tout était alors en place pour l’opération du 11 Septembre, programmée de longue date. L’impuissance à laquelle fut réduit le président Bush est parfaitement représentée par la position dans laquelle il fut placé à cet instant crucial : dans une salle de classe d’école primaire, lisant un livre pour enfant intitulé The Pet Goat (« Mon amie la chèvre »), tandis que Dick Cheney prenait le contrôle de l’État depuis les sous-sols de la Maison-Blanche. Je compare cela à la prise de pouvoir du vice-président Lyndon Johnson après l’assassinat de Kennedy, à la différence que Bush est réduit à l’état de marionnette et non de cadavre.

On peut en effet voir l’opération du 11 Septembre comme une sorte de coup d’État mondial, visant non seulement à prendre le contrôle de l’empire américain, mais à travers lui, à implanter un ordre mondial gouverné depuis les deux capitales juives, New York et Tel-Aviv. C’est ainsi qu’on peut comprendre la déclaration du président Bush au monde, une semaine après les attentats, sous la dictée des néoconservateurs : « Soit vous êtes avec nous, soit vous êtes avec les terroristes. »

Donald Trump semble avoir eu des doutes dès le départ. Comment expliquer son silence par la suite sur les origines du complot ?

Donald Trump, qui s’y connaît un peu en gratte-ciel, fut interviewé le jour même des attentats, et déclara son incrédulité devant les images d’avions traversant les épaisses poutres d’acier du WTC. « Je pense, a-t-il dit, qu’il n’y avait pas seulement un avion, mais des bombes qui ont explosé presque simultanément. »

Mais il ne s’est plus jamais exprimé à nouveau sur ce sujet. Comment lui a-t-on fait comprendre qu’il ne devait pas poser de question ? On touche là aux limites de Trump. Il faut savoir que son indépendance financière, dont il a fait un argument de campagne, était en réalité très relative, car il avait été sauvé de la faillite par des banquiers juifs dans les années 80, et sa fortune était bâtie sur de la dette.

Depuis la Maison-Blanche, Trump a parfois entretenu l’espoir d’une révélation, en évoquant une fois notamment le fait qu’il savait qui était responsable des attentats du 11 Septembre, sans précision. Mais tous ceux qui pensaient qu’il combattait réellement l’État profond sont restés sur leur faim.

On peut éventuellement supposer qu’il aurait profité de son second mandat pour s’émanciper, et que c’est pour cette raison qu’on lui a volé sa réélection, par une fraude électorale d’ampleur inédite. Mais si l’on prend en compte tout ce que Trump a donné comme gage à Israël, et l’influence notoire de son gendre Jared Kushner, on peut douter de sa volonté de faire quoi que ce soit qui puisse nuire à Israël.

Comment gérer le contrôle de la contestation des thèses officielles sur le 11 Septembre ?

S’assurer par avance du contrôle de l’enquête est un élément primordial d’une opération comme le 11 Septembre. Nous avons déjà évoqué le rôle de Michael Chertoff au sein du département de la Justice. Il faut également mentionner, parmi les crypto-Israéliens clés de l’opération, Philip Zelikow, le directeur exécutif de la Commission d’enquête présidentielle sur le 11 Septembre.

Le contrôle de l’enquête officielle est une chose. Encore faut-il se donner les moyens de maîtriser la contestation que cette enquête biaisée va inévitablement soulever. C’est dans ce but que la répression et la criminalisation des thèses dites complotistes va s’intensifier au fil des années. L’un des concepteurs des stratégies de lutte contre les théories du complot aux États-Unis se nomme Cass Sustein. Dans un rapport qui lui a valu d’être nommé en 2009 à la tête de l’Office of Information and Regulatory Affairs, il préconise l’ « infiltration cognitive » des groupes complotistes. L’infiltration vise à contaminer la recherche sérieuse par des théories faciles à ridiculiser, mais aussi à détourner les soupçons loin des véritables coupables, en orientant les contestataires vers une piste purement interne aux États-Unis, sans mention d’Israël.
C’est le sens du slogan martelé par l’opposition la plus visible : 9/11 was an inside job, soit « Le 11 Septembre était une opération interne ». D’une certaine manière, la thèse Inside job fonctionne elle-même comme une fausse bannière secondaire, dans la mesure où elle focalise l’accusation exclusivement contre l’État américain, tout en protégeant les vrais maîtres d’œuvre de l’opération, qui sont en réalité loyaux à un autre État.

Le principe de la double fausse bannière s’appuie sur le principe des complots emboîtés. L’opération israélienne se cache ainsi derrière l’opération états-unienne qu’elle a détournée et amplifiée. C’est la technique du double mensonge, qu’on retrouve dans beaucoup de domaines : un gros mensonge pour les masses (« Les islamistes nous attaquent ! »), et un demi-mensonge pour les sceptiques (« Les États-Unis se sont attaqués eux-mêmes »).

Les chercheurs qui ont dépassé le demi-mensonge de la thèse Inside job se sont rendu compte que le Mouvement 9/11 Truth a été largement canalisé, dès ses débuts, par des individus et des groupes dont la vocation était de focaliser les soupçons sur le président Bush et son entourage, en occultant les intérêts et les agissements secrets d’Israël et de ses agents néoconservateurs.

Quels rôles peuvent avoir des documentaires comme le votre pour rétablir la vérité ? Préparez vous de nouveaux sujets ?

Au sujet du 11 Septembre, un film est beaucoup plus efficace qu’un livre, parce que les preuves les plus flagrantes du mensonge d’État reposent sur un visionnage attentif des images des avions et de l’effondrement des trois tours du World Trade Center.

Le film qu’ERTV a réalisé sur la base de mon script est d’une qualité remarquable. L’équipe d’ERTV est extrêmement professionnelle, et j’ai apprécié leur perfectionnisme à tous les niveaux. Le résultat, je pense, est très réussi. C’est un film dense, qui nécessite plusieurs visionnages.

C’est ma seco
nde collaboration avec ERTV. Notre premier film portait sur les Kennedy, et ERTV avait déjà fait un travail remarquable. J’espère que d’autres projets suivront. Ce ne sont pas les idées qui manquent.



Les Américains ont marché sur la Lune, énorme bobard de 1969 ?

Aldo Sterone est un bloggeur, franc-maçon, polémiste algérien vivant en Angleterre. Il est surtout connu à travers ses vidéos où il commente l’actualité sous l’angle social, politique et religieux. Il a écrit le livre "On n'a jamais marché sur la Lune".

(20 minutes)


Présentation du livre :

Ceci n’est pas un livre de conspiration, mais un livre de réalités. Il est à l’avant-garde de choses qui doivent être dites — et vont dorénavant être dites — haut et fort : pendant combien de temps allons-nous faire semblant de croire que la NASA a envoyé des humains sur la Lune durant la Guerre froide ? Il faut étudier la version officielle pour comprendre qu’elle ne repose que sur des déclarations gratuites. Les roches qu’ils ont ramenées sont d’origine terrestre selon les analyses. Les photos présentent des signes de falsification. Les vidéos originales, 3500 bobines, ont été détruites sciemment par la NASA.

L’agence spatiale chinoise a envoyé en 2020 une sonde lunaire (Chang’e 5) pour ramener 1700 grammes de roches. Ils ont trouvé 3 molécules jamais observées sur terre (dont le Ti2O). La NASA, avec ses 380 kg d’échantillons, n’a jamais rien trouvé de nouveau. Même la grosse pierre, Big Bertha (échantillon 14321), a été étudiée en 2019 par l’université de Curtin en Australie. Le verdict : elle est d’origine terrestre (elle s’est formée dans un environnement riche en oxygène).

Je ne demande qu’à croire, mais à déclaration extraordinaire, il faut des preuves extraordinaires. C’est le principe de Sagan; il est au cœur de la méthode scientifique. Pareillement, c’est celui qui affirme quelque chose qui doit la démontrer. Ce n’est pas à ceux qui n’y croient pas de prouver qu’elle est fausse.

Autrement, on tombe sur l’analogie de Bertrand Russell qui dit qu’il existe une théière en porcelaine qui orbite autour du soleil. Si vous n’y croyez pas, allez prouver qu’elle n’existe pas ! La méthode scientifique ne fonctionne pas ainsi. Je n’ai pas besoin d’écrire un livre pour réfuter les affirmations farfelues de la NASA. Comme disaient les Romains : Quod gratis asseritur, gratis negatur. Ce qui s’affirme sans preuve est rejeté sans preuve.

Ce livre va vous emporter à travers les méandres de la Guerre froide et de la sensibilité de l’époque. 

Pourquoi la NASA n’avait-elle pas le droit d’échouer et devait falsifier si nécessaire ? 

Comment ont-ils pu cacher le secret de la falsification à tant de gens ? 

Pourquoi l’URSS n’a-t-elle pas dénoncé le vaudeville américain ?

Qu’est-il arrivé au lanceur d’alerte Thomas Baron après qu’il a témoigné contre la NASA ? 

Comment cette agence a-t-elle perdu ou détruit tous les éléments qui dérangent ? 

Pourquoi la NASA n’a-t-elle pas trouvé d’eau sur la Lune alors que la moindre sonde qu’on envoie aujourd’hui en trouve ? 

Pourquoi les astronautes ont-ils offert un bout de bois pétrifié au musée Rijksmuseum d’Amsterdam en disant que c’est une pierre qu’ils ont ramassée sur la Lune ?

On découvrira aussi que les trois roches décrites comme exclusivement lunaires (tranquillityite, tranquillityite, pyroxferroite) et prétendument ramassées à la main par les astronautes ont toutes été retrouvées sur terre en abondance.

Il est grand temps de sortir de l’influence de cette opération psychologique, de revenir à la raison et de redonner à la Science, la vraie, ses lettres de noblesse.


Viols, coups, emprise mentale : Bouddhisme, la loi du silence

Le livre qui accuse le temple bouddhiste de Lodève, au temps du Lama Sogyal Rinpoché.

Le Dalaï-lama, Carla Bruni-Sarkozy et Sogyal Rinpoché, directeur du centre bouddhiste Lerab Ling, lors de l'inauguration du temple à Roqueredonde, près de Lodève dans l'Hérault, le 22 août 2008.

Le livre-enquête "Bouddhisme, la loi du silence" plonge dans la part d'ombre de cette religion. L'ancien directeur du temple de Lerab Ling, situé près de Lodève dans l'Hérault, est en première ligne : Sogyal Rinpoché, ami du Dalaï-lama, est accusé, entre autres, d'abus sexuels par d'anciens adeptes.

Après une enquête qui aura duré onze ans, la journaliste Élodie Emery et le réalisateur Wandrille Lanos ont recueilli les témoignages de trente-deux victimes, visant treize maîtres différents dans plusieurs pays occidentaux, aboutissant à la conclusion qu'il y a eu "de graves dérives" dans la pratique de certains maîtres enseignants.

Ils révèlent dans cet ouvrage intitulé "Bouddhisme, la loi du silence", publié aux éditions JC Lattès, un système glaçant qui a couvert, pendant un demi siècle, des maîtres bouddhistes adoubés par le Dalaï-lama tels que Sogyal Rinpoché : celui qui fut le fondateur et le directeur du temple bouddhiste de Roqueredonde, près de Lodève dans l'Hérault, est visé par deux témoignages clés.

Un scandale au cœur du temple Lerab Ling

Le temple bouddhiste Lerab Ling, près de Lodève, est donc à nouveau au cœur d'accusations de viols, et de violences. L'affaire est ressortie sous les feux de la rampe mardi soir, avec la diffusion d'un documentaire sur Arte et la publication d'un livre-enquête, ce mercredi.

Notre confrère de France 3 Occitanie, Sébastien Banus, a interrogé l'autrice :

Quelle importance revêt le centre Lerab Ling de Lodève, c’était le joyau de la galaxie de Sogyal Rinpoché ?

"Oui ! C’était son navire amiral ! Sogyal Rinpoché s’est installé en Europe dans les années 70 et ce temple, c’est celui qui a consacré son succès. C’est l’un des plus grands qui existe en Europe et il en était très fier. Il est entièrement financé par les dons des disciples, c’est la preuve de son immense succès en Occident."

Deux témoignages confirment l’aspect très trouble de la personnalité de Sogyal Rinpoché : il avait déjà fait l’objet des plaintes aux États-Unis dans les années 90 et le Dalaï-lama était au courant au moment où il a inauguré le temple de Lodève en 2008 ?

"Il n’y a eu qu’une seule plainte déposée aux États-Unis, mais il y a eu aussi énormément de témoignages et de signalements contre lui, dès les années 70. Le Dalaï-lama lui-même a reçu des lettres pour l’avertir de ce qui se passait chez Sogyal Rinpoché comme dans d’autres centres en Occident, sachant que Rinpoché possédait une centaine de centres dans les pays occidentaux.

La preuve incontestable, c’est une archive : un film qui date de 1993 où on voit un collège d’enseignants du bouddhisme tibétain en Occident, très inquiets de ce qui est en train de monter autour de Sogyal Rinpoché : parmi les faits qui leur sont parvenus, il y a des relations sexuelles imposées, de la consommation d’alcool, de drogue. Ils demandent audience au Dalaï-lama qui les reçoit dans son palais. Ils lui demandent d’agir, de faire sonner un avertissement très sévère aux oreilles de Rinpoché et des gourous qui se comportent mal avec leurs disciples.

Ils lui demandent de formuler, avec eux, une résolution, une lettre qui serait envoyée à tous les centres bouddhistes en Europe et aux États-Unis et qui doit cadrer ce qu’il est possible de faire avec les disciples au nom de l’éveil. Cela devait donner aussi un cadre aux disciples qui ne savent pas à quoi s’attendre quand ils débutent dans le bouddhisme tibétain, ce qui est autorisé ou pas dans le cadre de leur chemin spirituel.

Le Dalaï-lama leur répond : « Bien entendu, je vais signer, et joindre ma voix aux vôtres. Laissez ce communiqué entre les mains de mon cabinet.» Ce communiqué ne verra jamais le jour, le Dalaï Lama a décidé de ne pas poser son nom sur cette résolution.".

Est-ce que le Dalaï-lama aurait renoncé à dénoncer les actes de Sogyal Rinpoché à cause de la dépendance financière du bouddhisme Tibétain aux dons des Européens ?

"C’est une hypothèse qu’on peut formuler car effectivement le Dalaï-lama a refusé de signer cette résolution au dernier moment. Pendant des années, il n’a rien fait, et quand il a dénoncé ces faits, il l’a fait extrêmement tardivement quand il était acculé.

Dénoncer Sogyal Rinpoché publiquement, c’était se couper de la manne financière très importante du temple de Lodève, qui rapporte énormément d’argent à la cause tibétaine puisque les disciples payent pour assister aux retraites, font des dons avant et après chaque enseignement, geste auquel on les invite de manière très directe. Les disciples peuvent aussi donner de leur temps, des objets, et même des héritages.

Une partie de cet argent servait au train de vie très luxueux de Sogyal Rinpoché mais une partie très importante servait aussi à la cause tibétaine. C’est une cause à laquelle beaucoup d’occidentaux participent car ils savent à quel point le Tibet et son peuple en exil sont en difficulté. Ils sont ravis de contribuer financièrement à la survie de cette culture tibétaine

Pour les Tibétains, cette manne financière, c’est la seule ressource. Le Tibet n’a pas d’autres sources de revenus, il est toujours sous pression de la Chine jusqu’à aujourd’hui. Pour eux, ces centres sont comme des préfectures du Tibet installées un peu partout et leurs revenus sont absolument cruciaux.".

Une enquête a été ouverte par le parquet de Montpellier pour des faits de violences physiques et sexuelles, détournement de l’argent des dons, en avez-vous des nouvelles ?

"Non et je le regrette beaucoup ! Nous avons sollicité à maintes reprises le parquet pour savoir où en était cette enquête et hélas, je n’en sais rien, je n’ai pas d’explication sur ce silence.

Ce qui est très curieux, et d’ailleurs pas mal de témoins qui nous ont parlé s’interrogent aussi là-dessus, c’est qu’ils n’ont jamais été contactés. Notamment la lanceuse d’alerte Mimi qui témoigne dans notre livre et dans le film. Elle a vécu trois ans au temple de Lodève, où elle était au service de Rinpoché. Il était entouré d’un aéropage de jeunes femmes qu’on appelle les "Dakini", c’est-à-dire des compagnes spirituelles qui accompagnent le gourou dans ses gestes quotidiens, du matin au soir, 24 heures sur 24 et qui dorment au pied de son lit.

En 2011, lors de notre rencontre, elle m’avait raconté un quotidien à peine croyable, fait de cours d’enseignement qui vont des coups, jusqu’à la relation sexuelle imposée. Elle avait fait un signalement très long à la gendarmerie en 2012. Dix ans plus tard, elle n’a toujours pas été entendue par la justice."

Aujourd’hui, ce centre est toujours un fleuron du bouddhisme, dans le sud de la France. Ses responsables actuels sont ceux qui, hier, travaillaient de concert avec Rinpoché ?

"Beaucoup de ses proches sont encore en place. Leur communication officielle était un peu ambigue puisqu’ils reconnaissent qu’il y a eu des dérives et que la souffrance des victimes doit être entendue. En même temps, ils disent qu’il y a présomption d’innocence, puisque que Sogyal Rinpoché est mort et qu’il n’a pas pu se défendre devant la justice. Il est difficile d’assumer son bilan."

Le silence de Matthieu Ricard

Suite à la parution du documentaire et du livre, Élodie Emery affirme être menacée actuellement de poursuites judiciaires par les avocats du temple héraultais et ceux de Matthieu Ricard.


Source :

Sunday, April 07, 2024

Julius Evola voulait spiritualiser le fascisme

 





Julius Evola, après avoir publié en 1936 "Le Mythe du Sang", une histoire du racialisme depuis l'Antiquité, un examen objectif des principales théories raciales du XVIIIe siècle à son époque, n'allait pas en rester là : "Synthèse de doctrine de la race", édité en 1941, se veut le prolongement "à la fois critique et constructif' du "Mythe du Sang". Si l'un et l'autre parurent chez le même éditeur, il est bon de souligner que le premier est un ouvrage de commande, tandis que l'idée du second vient d'Evola lui-même. Pour justifier son initiative, il invoque deux raisons majeures, qui sont liées à la situation du racialisme en Italie : d'une part, l'intégration offiielle de la doctrine de la race à l'idéologie fasciste, et, d'autre part, l'atomisation du concept de race en une multitude de doctrines, toutes d'orientation plus on moins biologique, qui, en prêtant le flanc aux critiques des adversaires, discréditent le racialisme et, donc, le Fascisme, puisque, pour Evola, il est clair que le racialisme constitue un "instrument", une "puissance" du Fascisme. D'où l'impérieuse nécessité d'une formulation "complète et cohérente" de la doctrine de la race. Il en trouve les principes dans l'enseignement traditionnel, dont il avait pris connaissance une dizaine d'années plus tôt à la lecture de l’œuvre de René Guénon. Selon cet enseignement, l'homme est un être tripartite : corps, âme et esprit, sachant que l'élément corporel comprend, outre la partie matérielle de l'être humain, l'hérédité et que l'élément spirituel, loin d'être l'intellect abstrait et analytique des modernes, constitue ce que Guénon appelle l' "intuition intellectuelle", principe supra-rationnel de la connaissance métaphysique. C'est donc, pour ainsi dire, tout naturellement qu'a dû s'imposer à Evola la doctrine des trois degrés de la race. ...

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Friday, March 29, 2024

Le judaïsme moderne : un agglomérat de sectes endogames qui n’ont plus rien à avoir avec les Hébreux classiques

 


Francis Cousin déconstruit la mythologie du judaïsme moderne : un agglomérat de sectes endogames qui n’ont plus rien à avoir avec les Hébreux classiques.

"Francis Cousin est un écrivant et philo-analyste français, intimement attaché à l'histoire de la philosophie. Il est Docteur en Philosophie et titulaire d'un DEA d'Histoire de la Philosophie
 (Idéologies, Mythes, Religions et Sciences du signe)."

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On peut ne pas partager "les positions politiques de Léon tout en rendant hommage à ce qu'elles recélaient de clairvoyance et de courage. D'un autre côté, je n'aime pas beaucoup le terme « matérialiste » dont Marx ne se servit jamais pour désigner sa position dans le domaine de l'analyse socio-historique et qui est très équivoque. Mais l'histoire de la sémantique idéologique depuis un siècle et demi ne nous en fournit pas de meilleur - à ma connaissance – pour désigner ce qui s'oppose à l'idéalisme historique. Je préférerais encore le terme « marxiste », mais il faudrait aussitôt préciser en excluant vingt types de marxisme mythificateur. 

Quoi qu'il en soit des mots, il faut voir ce qu'ils recouvrent. On peut aussi ne pas souscrire à tous les aspects de l'orientation idéologique de Léon. Il reste que peuvent être d'accord avec lui sur l'essentiel tous ceux qui veulent penser la condition juive, dans sa structure et son devenir, autrement qu'en recourant aux mythes d'un nationalisme idéaliste. 

Essayons de définir un peu plus précisément cette position commune, qui se situe dans la ligne de Marx. Si le « problème juif » est le lieu privilégié du délire idéologique, il offre aussi peut-être un terrain privilégié pour délimiter, plus clairement qu'ailleurs, ce qui constitue cette position et ce qui définit celle de ses adversaires. La plupart des ethnies, peuples et nations dont traite l'histoire ont en effet eu, depuis ou pendant de longs siècles, une existence inscrite dans des données concrètes, toujours les mêmes, durables, stables, voire permanentes : communauté de territoire, de langue, d'histoire, de culture, etc. Le plus idéaliste des théoriciens ne peut pas ne pas tenir compte de cette base matérielle solide. Celle-ci impose au moins des limites assez strictes à la théorisation idéaliste. Au contraire, la catégorie des juifs s'est définie au cours des millénaires par des critères constamment différents. 

Pendant la plus grande partie de cette durée historique, les bases concrètes dont il a été question lui ont manqué. On a pu, - à juste titre à mon avis – lui dénier la qualité d'ethnie, de peuple, de nation au sens plein des termes pendant deux mille ans. Qui plus est, la catégorie en question pouvait être définie de différentes façons, vue de l'intérieur ou vue de l'extérieur. D'ardentes et obscures discussions ont pu se dérouler, chez les juifs, leurs ennemis et leurs amis, pour déterminer « qui est juif ? », la plupart du temps sans conclusion nette. Cette ambiguïté laissait un champ particulièrement favorable à la théorisation idéaliste. On peut qualifier d'idéaliste évidemment toute théorie qui postule l'existence d'un peuple juif comme nécessité ou comme norme. 

En effet, comme nul n'envisage par exemple la destruction radicale des bases objectives du peuple français (langue, histoire, culture, territoires, etc. communs), malgré tous les problèmes que pose sa délimitation, nul ne songe à détacher complètement son existence de ces bases, à y voir une nécessité transcendante ou un impératif catégorique pur. 

Au contraire, du fait que les bases concrètes d'une entité juive ont varié à travers les âges et qu'à plusieurs reprises elles ont été toutes prêtes de manquer totalement, que cette entité a failli plusieurs fois se dissoudre, la nécessité de sa perpétuation ne peut être déduite que d'une volonté a priori de l'histoire hypostasiée ou d'une obligation morale prête à s'imposer, le cas échéant, aux circonstances contraires.

Le caractère protéiforme de l'entité juive objectivement existante à différentes époques conduit normalement, si on postule la nécessité de sa perpétuation à travers l'histoire, à rechercher un substratum commun à ces diverses formes de son existence, substratum dépourvu des bases objectives énumérées ci-dessus, autrement dit à lui attribuer une essence. Le caractère nécessaire qu'on lui décerne conduit à refuser de la soumettre aux lois ordinaires de l'histoire.

Ainsi aboutit-on aux différentes conceptions de l'histoire juive que l'on peut appeler nationalistes téléologiques. Une des fins de l'histoire serait de conserver l'existence du peuple juif en dépit de toutes les lois historiques si cette transgression est nécessaire pour assurer cette fin. Cela apparaît même dans la conception la mieux disposée à prendre en considération l'ensemble des facteurs objectifs, la théorie de l'érudit et malheureux Simon Doubnov. Celui-ci critique à juste titre la conception théologique et la conception spiritualiste, cette dernière réduisant l'histoire juive à la persécution et à l'effort de création intellectuel. Avec raison, Doubnov pose que « durant toute leur histoire, dans les différents pays où ils ont vécu, les juifs ont forgé activement non seulement leur vie spirituelle, mais aussi leur vie sociale ». Ce point de vue fécond lui fait découvrir des perspectives intéressantes et rejeter des thèses liées à un pur idéalisme dépassé par l'évolution de l'historiographie dans d'autres domaines. Par exemple, dans les « sectes » du judaïsme à l'époque hellénistique et romaine (Pharisiens, Sadducéens, Esséniens, etc.), il voit moins des groupements constitués autour de clivages théologiques que des partis politico-religieux ayant des options différentes sur les problèmes politiques et sociaux, ces divergences s'exprimant aussi sur le plan idéologique par des thèses théologiques contradictoires. C'est là un point de vue adopté dans d'autres domaines par les historiens et dont l'idéologie d'une part, le « provincialisme » des études extra-européennes d'autre part ont empêché la généralisation dans ces études. Mais, avec tous ses mérites et malgré qu'il assure ne pas vouloir « évaluer les événements historiques dans un esprit nationaliste », posant qu'il lui semble « possible de reconnaître le peuple juif comme le créateur de sa propre destinée tout en condamnant les excroissances extrêmistes de la doctrine nationaliste ou en ne les justifiant qu'à titre d'auto-défense », Doubnov retombe dans l'idéalisme par sa– conception de la « nation juive » comme un « organisme vivant » soumis aux lois de l'évolution. Il postule que « dans la période diasporique de leur histoire tout comme à la période antérieure où ils formaient un État, les juifs étaient une nation distincte et non seulement un groupe religieux parmi les nations ». Cet organicisme nationaliste le précipite aussitôt dans maintes distorsions analogues à celles que son sociologisme lui avait fait éviter. Assurément, c'est un grand progrès que de considérer que le peuple juif dans l’Antiquité, indépendant, « protégé » ou dispersé, ne vivait pas seulement de la contemplation de l’idée monothéiste ; que les communautés juives de la Diaspora médiévale ou moderne n'étaient pas purs sujets de vie intellectuelle ou purs objets de persécution. Assurément on doit reconnaître avec Doubnov qu'en ces entités diverses se manifestait la tendance générale des groupements sociaux à persister dans leur être, ajoutons à défendre leurs intérêts et leurs aspirations, à défendre ou à étendre les avantages dont ils disposent. Mais ceci vaut pour ces groupements en eux-mêmes, non pour l'organisme mythique qui les intégrerait en une entité continue transhistorique. Si la continuité historique de ces différentes formations est évidente, si les unes se forment sur les résidus de celles qui dépérissent et meurent, il ne s'ensuit pas qu'elle soit nécessaire, autrement dit que ces entités ne soient que les manifestations, les incarnations d'une réalité transhistorique, le « peuple juif éternel » cherchant à s'affirmer sous différentes formes à travers les siècles, poussé par une nécessité interne comme les organismes vivants à croître, à mûrir (et peut-être à mourir ?). Comme l'a bien vu un autre grand historien des juifs à perspectives synthétiques, Salo W. Baron, le positiviste Doubnov se range ainsi avec les historiens idéalistes qu'il critique. La primauté qu'il accorde comme Ahad Haam, autre positiviste – à ce facteur interne, cette « sorte de volonté nationale autonome qui aurait été la force motrice pour façonner les destinées du peuple et qui, dans l'intérêt suprême de l’auto-conservation nationale, aurait fait tous les efforts d'adaptation nécessaires exigés suivant les différentes régions ou les différentes époques » fait de sa doctrine une simple variante de la conception humaniste des historiens juifs du XIXe siècle. Selon cette conception (celle de Graetz par exemple) « l'esprit du judaïsme » prend la place de Dieu comme facteur déterminant, et l’histoire juive consisterait en « la progression graduelle de l'esprit juif national ou religieux dans ses vicissitudes diverses et ses ajustements variés à divers milieux ». Mais S. W. Baron, si lucide en face de Doubnov, tombe lui-méme encore une fois dans l'idéalisme nationaliste. Sa démarche « socio-religieuse », où la religion ne prend une place exceptionnelle parmi les facteurs sociaux qu'à cause de la situation exceptionnelle des juifs dans la Diaspora, représente elle aussi un grand progrès. Nul ne peut nier ce rôle exceptionnel de l'idéologie religieuse dans des communautés dispersées dont elle était le principal lien. Mais la recherche d'un facteur unificateur dans l'histoire juive conduit aussi S. W. Baron à postuler la nécessité de l’enchaînement des incarnations successives de la judéité, à rechercher son secret dans le caractère particulier de la religion juive – religion historique selon sa définition5. Dès lors la religion juive se trouve non seulement mise en relief ce qui serait légitime, mais posée en facteur inconditionné, détaché de cette vie réelle des communautés et des formations nationales juives à laquelle pourtant Baron accorde tellement d'attention. ...