Dans l'affaire de l'Irak, un fois connu le mensonge éhonté de Bush, Blair, Powell etc. à propos des prétendues "armes de destruction massive" de Saddam, certaines consciences ont été troublées : « La plus grande démocratie du monde s'est-elle vraiment rendue coupable d'un crime contre la paix ? » se sont-elles dit. Mais comme d'habitude, les excuses surgissent alors, pour ne pas formuler une conclusion qui remettrait en cause toutes les certitudes. Certains disent : « Ce n'est pas l'Amérique démocratique, c'est Bush », d'autre soupirent : « Certes, dans cette affaire, ils se sont trompés, mais cela peut arriver à tout l e monde », les derniers lanceront : « Ce n'est pas possible ; « Histoire nous enseigne que les démocraties n'agissent jamais ainsi. » C'est précisément là que nous devrons intervenir : pour démontrer que G. W. Bush n'est pas un cas à part et que les démocraties n 'ont jamais hésité à provoquer des guerres lorsque leurs intérêts l'exigeaient.
Vincent Reynouard, "Le mythe des démocraties pacifiques acculées à la guerre par les dictateurs".
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