Seuls les rites sexuels du Tantra de Kalachakra retiennent l'attention du dalaï-lama. "Commencées à l’âge de quatorze ans, écrit Gilles Van Grasdorff, ses premières initiations se sont faites avec des fillettes de dix ans : jusqu’à leurs vingt ans, elles sont considérées porteuses d’énergies positives.
Victor et Victoria Trimondi expliquent dans "Der schatten des Dalai-Lama", "L’Ombre du dalaï-lama", que « dans le Vajrayana, la sexualité est l’événement sur lequel tout est basé. Ici, la rencontre entre les deux sexes est élevée à la hauteur d’une véritable obsession, non pas pour son intérêt propre, mais plutôt pour accomplir quelque chose d’autre, quelque chose de supérieur dans le schéma tantrique des choses ». Ils ajoutent : « Le sexe est considéré comme la prima materia, la substance primale brute qui est utilisée par les partenaires sexuels pour en extraire le pur esprit, de même que l’alcool fort peut être extrait des grappes de raisin. Pour cette raison, le maître tantrique est convaincu non seulement que la sexualité contient les secrets de l’humanité, mais qu’elle fournit aussi le moyen par lequel on peut atteindre la divinité. »
Les Trimondi précisent en outre que « plus le sexe est hot, plus le rituel tantrique devient efficace. Dans le "Candamaharosana Tantra" par exemple, l’amant avale avec une avidité joyeuse le liquide qui suinte du vagin et de l’anus de l’amante et goûte sans nausée ses excréments, son mucus nasal et les restes de nourriture qu’elle a vomis sur le plancher. Le spectre complet des déviances sexuelles est présent, même si c’est sous la forme de rite. »
Par ces initiations tantriques, la sexualité se transforme donc en puissance temporelle et spirituelle. Des pratiques secrètes qui ont été délivrées au sixième dalaï-lama et qui se perpétuent de nos jours aux degrés les plus élevés de l’usage du Kalachakra dans les monastères du bouddhisme tibétain. Ainsi, « une seule femme participe aux étapes initiatiques 8 à 11 du Tantra du Kalachakra, mais dans les 12 à 15, dix femmes s’impliquent dans le rite aux côtés du maître. L’élève se doit même d’offrir des femmes à son gourou, et les laïcs qui veulent être initiés d’amener leurs mères, sœurs, leur épouse, filles ou tantes… Les moines ayant reçu la consécration ou les novices ont le droit d’utiliser des femmes de diverses castes qui ne sont pas parentes. Dans le rite secret lui-même, les participants font des expériences avec les semences masculines et féminines (sperme et menstruation) ».
Par ces initiations tantriques, la sexualité se transforme donc en puissance temporelle et spirituelle. Des pratiques secrètes qui ont été délivrées au sixième dalaï-lama et qui se perpétuent de nos jours aux degrés les plus élevés de l’usage du Kalachakra dans les monastères du bouddhisme tibétain. Ainsi, « une seule femme participe aux étapes initiatiques 8 à 11 du Tantra du Kalachakra, mais dans les 12 à 15, dix femmes s’impliquent dans le rite aux côtés du maître. L’élève se doit même d’offrir des femmes à son gourou, et les laïcs qui veulent être initiés d’amener leurs mères, sœurs, leur épouse, filles ou tantes… Les moines ayant reçu la consécration ou les novices ont le droit d’utiliser des femmes de diverses castes qui ne sont pas parentes. Dans le rite secret lui-même, les participants font des expériences avec les semences masculines et féminines (sperme et menstruation) ».
Extrait du livre de Gilles Van Grasdorff, "L'histoire secrète des dalaïs-lamas"
Télécharger gratuitement le livre ICI